La trame de votre histoire

Imaginez le scénario avant d’écrire

Dans des articles précédents, je vous ai expliqué le mind map, ou la carte de l’esprit, l’échelle du temps et que vous devez très rapidement écrire la fin de votre histoire, afin de ne pas être obligé de tirer un lapin du chapeau pour la finale.

Dans les scénarios d’aventures, de thrillers ou quoi que ce soit de ce type là, il est important d’avoir le film de votre histoire dans votre tête. Pour être exact, je devrais parler de canevas.

Pourquoi ?

Au cours de votre rédaction, vous pourriez vous trouver dans une impasse ou face à un mur. Au départ dans « Katarzyna, l’amour te guide », l’objet du scénario était un virus mortel; cependant, à un salon du livre, le stand voisin au mien était occupé par un auteur ayant écrit une histoire autour de ce thème. Je me suis dit que ce n’était pas le bon plan. Par rapport à ce que je vivais à ce moment-là, l’idée nouvelle de mon histoire était née. Le mind map étant déjà réalisé aux trois quarts, il n’a pas fallu modifier beaucoup de choses et le scénario fut réécrit en un temps relativement court.

La programmation des chaînes TV, à Noël

Autre exemple : « Retour à Mont Tremblant pour Noël » est parti sur un principe similaire. Au début où je commençais à écrire, j’avais un grand nombre d’idées d’histoires vécues en tête, telles que « le 59 est au départ », « Bazar sur les routes de l’extrême », mais cela ne remplissait pas un livre. Comment les relier ? Nous étions à la fin du mois de novembre et beaucoup de chaînes de télévision programmaient des films relatant la magie de Noël. Une idée a germé dans ma tête et j’ai regardé plusieurs de ces téléfilms. Franchement, à quelques détails près, la trame est toujours la même : le (la) héros retourne dans son village natal et retrouve son « ex- » ou alors, c’est l’inverse : il (elle) quitte son patelin pour une raison précise et se rend dans la mégaville située à cent kilomètres ou de l’autre côté du pays…

Comme vous avez pu le remarquer, avec « Plan diabolique », combien mon romantisme est à couper le souffle, voire que vous en avez les jambes coupées, le film de mon histoire était né et, un mois et demie plus tard, le livre a été publié.

Des noms et prénoms simples

A moins que vous n’écriviez un roman émanant du monde fantastique, évitez de prendre des prénom et noms impossibles à prononcer. En ce qui me concerne, je me sers de ce qui arrive dans ma vie au moment où je suis dans l’écriture : il m’est arrivé de changer les prénoms d’un personnage en cours de route ou de prendre certains de mes diminutifs. Cela m’est arrivé, également, pour une voiture.

Des prénoms ou des noms de famille ne doivent dépasser les trois syllabes : Madame Bomplan, Monsieur Tartenpion sont plus facile à retenir que Madame Defceeguedov, à moins, bien entendu, que ce soit un jeu de mots : Monsieur Tourdebroche pour le boucher,…

Si vous désirez soumettre votre oeuvre dans les territoires où la langue de Shakespeare est d’application, utilisez des noms et prénoms répandus. PErsonnellement, j’ai été voir les nom les plus répandus au Canada pour mon histoire qui s’y réroule en partie.

Vos idées se trouvent à portée de main, voire de clavier.

Dans le dernier roman, j’avais imaginé la scène et, lorsque je suis arrivé au moment où le jeune homme s’est arrêté derrière la voiture accidentée, je me suis demandé quelle serait la voiture accidentée: du coup, j’ai pris celle de la fille de ma compagne par ce que, l’avant-veille du jour où j’ai écrit ce passage, elle est arrivée, avec son mari, dans cette voiture-là.

Le rythme de l’action

Bien entendu, si votre style est l’action, ne commencez pas à expliquer une nature lancinante, des arbres et des feuilles qui respirent la mélancolie ou la lascitude… Le caractère sombre et glacial d’un paysage ou d’une forêt, c’est bon pour un drame ou du fantastique.

A moins que vous ne le fassiez exprès et que votre but soit de commencer par une action lente, entrez directement dans le rythme que vous voulez lui imprimer. C’est le même principe au théâtre, lorsque vous entrez en scène : les premiers pas que vous faites en entrant sur scène installent le ton de votre articulation et l’intonation de votre voix…

A quel temps écrivez-vous ?

Voici bien une question « à 5 points » ! Même si vous maîtrisez relativement bien votre langue maternelle, pensez à vérifier l’utilisation des différents temps de conjugaison. Que ce soit, le présent, l’imparfait, le passé simple ou le futut simple, voir le plus que parfait, itous ces temps ont leurs raisons d’être. Dès lors, portez une attention particulière à leur bonne utilisation au bon moment.

Bon travail !